Placements : Gros plan sur les domaines qui connaîtront d’importants changements concernant l’imposition

Le contexte général a bien changé depuis la mise en place du prélèvement forfaitaire à hauteur de 30% et de l’imposition à la source. L’attrait d’un investissement n’est plus uniquement considéré à partir de son niveau de rendement ou de son potentiel en termes de plus-values. L’imposition demeure, tout autant, un élément crucial. Le paysage fiscal a, depuis quelques peu, déjà changé en 2018. Pour cela, nous pouvons compter sur l’augmentation de la CSG de 1,7 points ainsi que l’arrivée du Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30%, qui a également eu son mot à dire. D’ailleurs Les réformes se prolongent en 2019 avec la mise en vigueur du prélèvement à la source. Zoom donc sur les principaux placements qui connaîtront d’importants changements concernant l’imposition.

Les comptes d’épargne

L’imposition et la taxe sociale sont normalement prélevées par la banque. Les livrets et comptes d’épargne assistent, depuis le début 2018, dans le PFU à hauteur de 30% sur les revenus perçus. Ce prélèvement est effectué par l’institut détenant des comptes. Néanmoins, il est possible, lors de la déclaration de revenus, de déclarer les intérêts sur le revenu au lieu de l’imposition à hauteur de 12,8%. Il faut garder en tête qu’au vu du barème (la première tranche est établie à 14%), ce choix ne devient attrayant que si vous êtes non sujette à l’imposition. Dans une telle situation, la perception des gains est alors remboursée par l’autorité fiscale.

L’immobilier locatif

La taxation des loyers obtenus s’effectue à travers un mécanisme d’acomptes automatiques. Depuis cette année, l’imposition sur le revenu et les taxes sociales, touchant vos loyers, sont ponctionnées par l’autorité fiscale sur votre compte bancaire à travers ce système d’acomptes. Ce prélèvement peut avoir lieu soit sur une base mensuelle ou trimestrielle. Il est évalué selon les loyers obtenus l’année précédente. Si vous réalisez le projet locatif pour la première fois cette année, le prélèvement n’aura lieu qu'à partir de septembre 2020. À noter qu’il est possible d’effectuer une demande de prélèvement par avance. Du côté des plus-values, rien à signaler. Elle est sujette à une imposition de 36,2% (19% d’impôt sur les gains et 17,2% de prélèvements sociaux), ponctionnée par le notaire lors de la vente.

Les placements boursiers

Les dividendes et les plus-values sont concernés par le prélèvement unique forfaitaire de 30%. Depuis 2018, les revenus d’actions non associés à l’enveloppe fiscale sont sujettes au PFU de 30%. C’est valide dès leur perception sur le compte-titres concernant les dividendes. Le prélèvement fait suite à la déclaration de gains de plus-values de cession. Toutefois, cela ne devient possible, tout comme dans le cas des placements bancaires, qu’après le choix d’une optimisation sur les revenus. Dans ce cas-ci, les gains ont droit à un rabais de l’ordre de 40%.

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